Nos réponses à vos questions

Questions sur l’inhumation

Vous vous posez des questions sur l’inhumation : Combien coûte une concession ? Le monument funéraire est-il obligatoire ? Quels sont les critères pour le choix du cimetière ? Qu’est-ce que vous appelez un « caveau » ? Nos conseillers funéraires vous répondent de la manière la plus simple possible.

Quelle est la procédure pour être inhumé dans une cimetière parisien quand on n’a pas de concession ?

Pour pouvoir être inhumé dans un cimetière parisien, il faut que le décès ait lieu à Paris ou que la personne décédée ait sa résidence principale à Paris. Ou alors il faut qu’un parent résidant à Paris acquière la concession en son propre nom afin que le cercueil du défunt puisse être accueilli dans une « concession de famille ».


Pour cela, la conservation du cimetière demande la photocopie de sa pièce d’identité ainsi que celle d’un justificatif récent de domicile. À noter que plusieurs personnes d’une même famille peuvent faire conjointement l’achat d’une concession.


Vous avez le droit de choisir une concession dans un cimetière parisien intra-muros (ex : cimetière du Père-Lachaise, cimetière du Montparnasse ou cimetière de Montmartre), ou une concession en cimetière parisien extra-muros (ex : cimetières de Bagneux, Ivry, Saint-Ouen, La Chapelle, Pantin, Thiais), en sachant que le coût des concessions est moindre dans ces derniers et varie selon la durée de la concession (10, 30, 50 ans ou perpétuelle).


Selon le cimetière et l’emplacement de la concession, des contraintes spécifiques sont à prendre en compte. Ainsi, dans les cimetières parisiens intra-muros, il est difficile d’avoir une sépulture en pleine terre et, selon l’emplacement, une semelle en pierre ou en granit peut être exigée.


Au moment d’édifier une sépulture de famille, il est important de s’interroger sur le nombre de places que vous souhaitez, qu’il s’agisse d’une sépulture en pleine terre ou d’un caveau.

Peut-on choisir l’emplacement de la concession au moment de l’achat ?

Selon le cimetière et la durée de concession retenue, la conservation du cimetière peut proposer plusieurs emplacements. En général, nous nous rendons avec vous au cimetière pour vous conseiller et vous accompagner dans cette démarche. Le jour de l’achat, nous nous chargeons pour vous du règlement au cimetière, ce qui vous dispense de prévoir un chèque de banque. Parallèlement, nous vous demandons d’établir à l’ordre de L’autre rive un chèque du même montant.


Le tarif des concessions est fixé chaque année par la mairie de Paris.

Quels sont les critères pour le choix du cimetière ?

À Paris, le choix peut se faire en fonction de la proximité avec votre lieu de résidence, de la facilité d’accès par les transports en commun, du quartier auquel était affectivement liée la personne défunte… Ensuite, bien sûr, il faut prendre en compte le coût de la concession, plus élevé dans les cimetières parisiens intra-muros que dans ceux de la périphérie.


Le choix du cimetière peut être aussi déterminé par le mode de sépulture que vous souhaitez : soit en pleine terre (cercueil en contact direct avec la terre), soit en caveau (pièce maçonnée en sous-sol).


À noter que la plupart des cimetières parisiens proposent aujourd’hui des emplacements pour des mini-sépultures ou bien des mini-columbariums pour inhumer des urnes.

Quels sont les documents nécessaires pour l’acquisition d’une concession ?

La conservation du cimetière exige de la part de la personne qui fait l’achat de la concession une pièce d’identité dont on fait la photocopie recto-verso et un justificatif récent de domicile (facture EDF, facture France Telecom…) indiquant que vous résidez dans la commune. Ensuite, un formulaire d’achat de concession correspondant à la durée que vous souhaitez doit être rempli et signé par vous.

Que se passe-t-il à l'expiration de la concession ?

À partir de la date d’expiration de la concession, la famille dispose de deux ans pour renouveler la concession, pour une durée équivalente ou supérieure. En principe, les reprises de concessions expirées sont affichées sur un panneau à proximité de l’entrée du cimetière.


S’agissant des sépultures perpétuelles, s’il n’y a pas eu d’inhumation durant les trente dernières années et si la sépulture est en état d’abandon, la commune peut entamer les procédures en vue de la reprise de concession.

Quelles sont les précautions à prendre pour l’inhumation dans une sépulture existante ?

La première chose est de s’assurer du nombre de places disponibles, que ce soit un caveau ou une pleine terre. Nous pouvons faire cette démarche pour vous auprès de la conservation du cimetière.


Puis il convient de s’assurer du droit du défunt à être inhumé dans la concession. Ce droit dépend de son lien familial avec le concessionnaire. Si nécessaire, nous nous chargeons des démarches pour faire reconnaître ses droits. S’il n’y a plus de place dans la sépulture, il est souvent préférable de s’orienter vers l’achat d’une nouvelle concession.

Comment sait-on que l’on est ayant droit ?

On est ayant droit quand il existe un lien de filiation avec la personne qui a acquis la concession (le concessionnaire) et que celle-ci est décédée. En tant que descendant du concessionnaire, il est aisé de faire reconnaître ses droits, en produisant un livret de famille au service général des concessions. Nous nous chargeons pour vous de cette démarche.

Qu’appelle-t-on une « pleine terre » ?

Une « pleine terre » est une sépulture creusée à même la terre, dans laquelle le cercueil est en contact direct avec la terre. La profondeur de la sépulture est déterminée par le nombre de places. En principe, il est prévu cinquante centimètres par cercueil auxquels il faut ajouter le « mètre sanitaire », c’est-à-dire un mètre de terre qui sépare le dernier cercueil inhumé de la surface de la sépulture.


Les fossoyeurs doivent donc creuser à deux mètres de profondeur pour une sépulture de deux places, à un mètre cinquante pour une seule place. Après l’inhumation, un signe de remarque en bois planté dans le sol permet d’identifier la sépulture dans l’attente d’un éventuel monument funéraire. Selon le règlement du cimetière, la pose d’une semelle en ciment avec ou sans fausse case est obligatoire. Il s’agit d’un encadrement en ciment qui délimite la sépulture et sur lequel le monument peut ensuite s’appuyer. La fausse case est une fondation en ciment sur laquelle repose la semelle.

Qu’appele-t-on un « caveau » ?

Un caveau est une pièce maçonnée en sous-sol dans les limites du terrain concédé. Les cercueils sont superposés à l’intérieur.


Après chaque inhumation, un jeu de dalles en ciment est placé à 10 centimètres au-dessus du cercueil avant la fermeture de la sépulture. Le prochain cercueil reposera donc sur ces dalles.


En général, les caveaux sont réalisés pour recevoir de 1 à 6 cercueils, mais selon la configuration du terrain, ils peuvent être plus profonds et recevoir un plus grand nombre de cercueils.


Cinquante centimètres de hauteur sont prévus par case et un vide sanitaire d’un mètre sépare le dernier cercueil inhumé de la surface de la sépulture. Lors de l’inhumation dans un caveau ancien, il faut prendre garde aux mesures intérieures, car les caveaux d’autrefois sont souvent plus petits que ceux d’aujourd’hui.

Quel est le délai nécessaire pour la réalisation d’un caveau ?

Entre le moment de l’achat de la concession et le jour de l’inhumation, il faut compter un délai de trois à six jours pour réaliser le caveau. Ce délai dépend du nombre de places demandées, de la nature du sous-sol, de l’emplacement de la concession dans le cimetière ainsi que de la charge de travail de notre équipe de marbriers.


La construction d’un caveau suppose également la pose d’une semelle en ciment, provisoire ou définitive. À Paris, la conservation du cimetière peut exiger ensuite une semelle en pierre ou en granit si la sépulture est située dans une division classée. Nous vous en informons au moment de l’achat de la concession, car la pose d’une semelle en pierre ou en granit a un coût.

Qu’appelle-t-on le « vide sanitaire » ?

Le « vide sanitaire » désigne l’espace laissé vacant entre le jeu de dalles qui recouvre le dernier cercueil inhumé et la surface de la sépulture. Dans une sépulture en « pleine terre », c’est un mètre de terre qui sépare le dernier cercueil inhumé de la surface de la sépulture. Le vide sanitaire peut recevoir des urnes cinéraires, mais pas de cercueil.

Qu’appelle-t-on la « semelle » ?

La « semelle » est l’encadrement exigé par la conservation du cimetière pour délimiter la sépulture. Dans certains cimetières, il n’y a pas de semelle (à Lyon par exemple). La semelle est soit en ciment, soit en pierre ou en granit bouchardé. Elle est mono-bloc (d’une seule pièce) ou composée de quatre éléments.


Dans un cimetière parisien, elle est nécessairement à revers d’eau, c’est-à-dire avec une légère pente. Elle sert aussi d’assise au moment de la pose du monument. Si une semelle en pierre ou en granit est exigée par le règlement du cimetière, nous pouvons coordonner sa pose en même temps que celle du monument ; en attendant, deux dalles en ciment armé sont scellées sur la semelle en ciment provisoire.

Dans l’attente du monument, qu’y a-t-il sur la sépulture ?

Il n’y a pas de délai imposé à la famille pour la pose d’un monument funéraire. En présence d’un caveau, deux dalles en ciment armé sont scellées sur la semelle. Une petite plaque en granit est posée sur ces dalles pour donner l’identité et les dates de naissance et de décès de la personne inhumée.


Dans le cas d’une inhumation en pleine terre, la semelle en ciment est généralement posée quelques semaines ou quelques mois après l’inhumation, le temps que la terre se tasse. La sépulture est identifiée par un signe de remarque en bois avec le prénom et le nom, ainsi que l’année de naissance et l’année de décès gravés sur une plaque.

Comment se déroule une cérémonie au cimetière ?

Soit une cérémonie laïque ou religieuse précède l’arrivée au cimetière, soit l’essentiel de l’hommage rendu au défunt se déroule au cimetière. Dans ce cas, le dernier moment du recueillement prend encore davantage d’importance. Il est préparé avec la famille pour laisser place à des prises de parole, un temps de prière, la diffusion d’une musique, un rituel propre à chacun.


Les personnes conviées au cimetière peuvent entrer avec leurs véhicules dans l’enceinte du cimetière. Nous formons un convoi derrière le corbillard, soit à pied, soit en voiture, selon l‘emplacement de la sépulture et les conditions météorologiques.


Le maître de cérémonie peut décider d’organiser le temps de recueillement dans une allée à proximité de la sépulture, afin que les personnes puissent former un cercle autour du cercueil placé sur tréteaux. Les personnes qui le souhaitent prennent alors la parole, disent un texte personnel ou un poème. Un temps musical est aussi possible.


Au terme du recueillement, le maître de cérémonie invite celles et ceux qui le souhaitent à s’approcher du cercueil et à poser la main dessus pour un dernier salut. Puis, en accord avec la famille, il demande aux porteurs de procéder à l’inhumation. Une fois le cercueil inhumé, il conduit les personnes jusqu’à la sépulture et propose à chacun une fleur, quelques pétales de rose ou un peu de terre pour accompagner le geste d’adieu. Il clôt la cérémonie par quelques mots et, à la demande de la famille, indique l’adresse du lieu où les personnes sont invitées à se retrouver pour une collation.


Si un célébrant religieux est présent, c’est lui qui conduit le temps de prière avec l’assistance du maître de cérémonie.

Est-il possible d'écouter de la musique au cimetière ?

Nous pouvons prévoir un système de sonorisation avec micro et lecteur de CD pour écouter les musiques que vous aurez choisies. Le plus souvent, les prises de parole se font sans micro et, dans ce cas, nous apportons seulement un lecteur CD. Vous pouvez aussi convier un ou plusieurs musiciens. Il est possible également de chanter a cappella à un moment donné du recueillement. Toutes ces interventions participent de l’intensité émotionnelle de ce moment.


Nous sommes là pour vous accompagner dans tous ces gestes qui s’adressent autant à la personne décédée qu’aux personnes conviées.

Comment pouvons-nous aménager le lieu de la sépulture ?

Selon la configuration de la sépulture, que ce soit un caveau ou une pleine terre, plusieurs types d’aménagement sont possibles. Nous pouvons prévoir un aménagement floral et végétal de la sépulture auquel tous les amis participent financièrement et qui remplacera les compositions florales distinctes. Nous pouvons proposer des jardinières avec des plantes de saison, dans un esprit champêtre. Plus simplement, selon la saison, nous préparons un lit de feuilles d’arbre ou un lit de pétales de rose pour recouvrir le fond de la sépulture.

Y a-t-il un délai pour faire réaliser le monument ?

Non, il n’y a pas de délai, car la pose d’un monument funéraire n’est pas obligatoire. Vous avez ainsi le temps de la réflexion. Dans le long processus du deuil, la pose du monument correspond aussi à une étape importante.

Quels sont les critères pour élaborer un monument ?

Il y a bien sûr des critères techniques, matériels et financiers, mais aussi des critères plus personnels de l’ordre de l’esthétique et du goût. Ensemble, nous tentons de faire coïncider les envies que vous exprimez avec ce qui est possible, en tenant compte de votre budget, des contraintes techniques et du choix du matériau.


Un monument en pierre calcaire peut par exemple répondre à votre attente d’un point de vue esthétique mais se révéler onéreux par rapport à la fragilité de la pierre et l’entretien qu’elle réclame. Un monument en granit peut vous sembler plus classique dans sa matière, mais répondre à vos exigences pour sa résistance dans le temps et sa facilité d’entretien.


C’est avec tout cela qu’il faut composer pour réaliser le monument qui vous donnera satisfaction. Sachez que nous prendrons toujours le temps de vous conseiller et d’élaborer un ou plusieurs projets avec vous, en étant autant attentif au rapport qualité/prix qu’à la portée symbolique des formes et des inscriptions. Découvrez notre service : réaliser un monument funéraire.

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