Nos réponses à vos questions

Comment réaliser des obsèques éco-responsables avec L’autre rive ?

Lorsque l’on parle de transition écologique, on pense souvent aux transports, à l’alimentation ou encore à l’énergie. Plus rarement aux obsèques.

Pourtant, le monde funéraire est lui aussi concerné, à travers les différentes étapes de l’organisation des obsèques : dans le choix des matériaux par exemple, le type d’obsèques souhaité, les modes de traitement et transports du corps, la tenue du défunt, l’empreinte carbone liée au transport ou aux fleurs ou encore la volonté d’opter pour des sépultures végétales.

Détaillons tout ceci avec précision.

Pourquoi les familles s’orientent-elles aujourd’hui vers des obsèques écologiques ?

Du grec oikos (la maison) et logos (la science, l’étude, le discours), l’écologie est littéralement l’étude de l’habitat.

L'écologie est une science dont l'objet est l'étude des interactions des êtres vivants (la biodiversité) avec leur environnement et entre eux au sein de cet environnement* (désigné par le terme « écosystème »).

 

L’éco-responsabilité est une attitude ou un comportement consistant à réduire son impact négatif sur l’environnement au quotidien.


Intégrer une dimension écologique dans l’organisation des obsèques n’est pas uniquement un geste pour la planète. C’est aussi une manière de rester cohérent avec les valeurs que le défunt portait de son vivant, et offrir aux familles des alternatives plus sobres et respectueuses.

 

La préoccupation écologique est devenue un réel sujet de société.

 

Beaucoup souhaitent que leurs obsèques soient à l’image de leur mode de vie : simples, locales, en comité restreint et surtout respectueuses de l’environnement.


Pour certains, il s’agit d’une continuité naturelle. Pour d’autres, c’est une manière de léguer aux générations futures un dernier message d’attention à la planète.

 

Les obsèques éco-responsables ne sont pas une mode : elles répondent à un vrai besoin d’alignement entre convictions personnelles, dernières volontés et transmission transgénérationnelle de valeurs et pratiques.

*source : média youmatter_world

La transparence des prix dans les pompes funèbres et l’importance du devis détaillé

Lorsque vous souhaitez convenir d’une organisation d’obsèques aux côtés de l’autre rive et dans toute pompe funèbre habilitée, vous serez amenés à signer un devis détaillé de prestations obligatoires, facultatives et autres prestations effectuées pour le compte de tiers.

A cela s’ajoute le bon de commande actant la réalisation concrète des prestations.

 

Lire aussi :  https://www.autrerive.fr/guide-obseques/comprendre-un-devis-obseques

La législation : ce qui est autorisé, ce qui ne l’est pas

En France, la loi encadre très précisément les opérations funéraires.

 

Certaines pratiques existent cependant pour tendre vers plus d’écologie :

 

  • Inhumation et crémation sont les deux modes opératoires autorisés à ce jour. D’autres alternatives en discussion (comme la promession ou l’humusation) ne sont pas encore légales en France. L’aquamation existe déjà quant à elle aux États-Unis et au Canada.

 

  • Les matériaux des cercueils et urnes doivent respecter certaines normes de solidité et d’étanchéité, mais peuvent être choisis dans des versions allégées ou biodégradables. Citons par exemple nos urnes hydrosolubles, celles en cellulose ou encore notre gamme de cercueil en carton ainsi que notre récente gamme de cercueils écologiques. En 2026, nous voyons également apparaitre le cercueil en osier. De plus en plus choisi au crématorium, le cercueil en carton est plus rarement admis dans les cimetières.

 

Lire aussi :  https://www.autrerive.fr/parlons-obseques/cercueil-carton-cremation.

Les cercueils à visée écologique

Le cercueil est un élément central des obsèques. Traditionnellement fabriqué en bois massif, il peut aujourd’hui être choisi dans des versions plus respectueuses de l’environnement :

 

  • bois issus de forêts gérées durablement,

  • finitions brutes sans solvants,

  • modèles allégés en matériaux.

 

Parmi les alternatives, nos fabricants français, comme avec l'exemple ci-dessous d'un cercueil écologique entièrement personnalisé, offrent une réponse locale et éco-conçue, limitant ainsi l’empreinte carbone.

Les urnes éco-responsables et biodégradables

Lors d’une crémation, le choix de l’urne par les familles a aussi son importance.

De nombreuses urnes biodégradables existent aujourd’hui, conçues pour être inhumées dans la terre, déposées en pleine nature (dans le respect de la réglementation) ou immergées en mer.

 

Nos agences proposent ces produits permettant de limiter l’utilisation de matériaux lourds et non recyclables, tout en offrant un symbole fort : celui du retour à la terre.

Les divisions écologiques dans les cimetières

Hormis les cimetières naturels, de plus en plus de communes proposent des espaces spécifiquement dédiés aux inhumations écologiques.

 

Ces divisions se distinguent par :

 

  • l’absence de produits phytosanitaires qui impactent les sols,

  • des stèles en matériaux naturels,

  • une gestion plus douce des espaces verts.

 

Nous traduisons par là une volonté collective de réconcilier mémoire des défunts et respect de l’environnement.

 

En France, nous pouvons citer le cimetière naturel de Souché situé à Niort dans le centre ouest ou encore celui d’Ivry-sur-Seine situé en Ile-de-France.

 

Les familles qui souhaitent une concession doivent signer une charte d’engagement. Concernant la question du corps du défunt, il repose dans un cercueil ou une urne en matériaux biodégradables, en pleine terre et ne doit pas recevoir, sauf exception, de soins de conservation. 

Le traitement du corps du défunt : la thanatopraxie n’est pas obligatoire

En France, les soins de thanatopraxie (soins de conservation à base de produits chimiques) ne sont jamais obligatoires de manière générale.

Ils restent une pratique optionnelle, demandée par la famille ou recommandée par les pompes funèbres pour des raisons esthétiques, sanitaires ou de délai d’inhumation.

 

Selon le Code général des collectivités territoriales (CGCT) – Article L.2223-19-1 et créé par la loi 2016-41 du 26 janvier 2016, on y définit ce que sont les soins de conservation / thanatopraxie : « les soins de conservation mentionnés au 3° de l’article L. 2223-19, ou soins de thanatopraxie, ont pour finalité de retarder la thanatomorphose et la dégradation du corps, par drainage des liquides et des gaz qu’il contient et par injection d’un produit biocide ».

 

Les situations où ils peuvent être exigés :

 

  • Lors d’un transport de corps vers l’étranger. En effet, de nombreux pays n’acceptent l’entrée d’un défunt sur leur territoire qu’à condition que des soins de conservation aient été réalisés. Ce n’est pas une obligation de la loi française, mais une exigence de la réglementation du pays de destination.

 

  • Si la commune ou l’autorité compétente l’impose pour des raisons de salubrité publique (corps conservé longtemps avant inhumation, conditions particulières de décès).

 

Un soin de présentation plus simple appelé le plus souvent toilette mortuaire (avec habillage et maquillage possible), respectueux du corps et sans solutions biocide, peut dans ce cas être privilégié. C’est une alternative plus écologique et tout aussi digne envers le défunt.

Choisir la tenue du défunt : un impact discret mais réel

Habiller le défunt avec des vêtements en fibres naturelles et végétales : coton, lin ou encore le chanvre sans accessoires synthétiques ou métalliques, est une autre manière de réduire l’impact environnemental.

 

Beaucoup de familles choisissent une tenue simple, souvent même appartenant déjà au défunt, dans un esprit de sobriété et d’authenticité.

 

En France, nous travaillons avec des partenaires proposant des vêtements et alternatives de ce type.

Le choix des fleurs : privilégier la proximité avec des créateurs et artisans fleuristes

Les fleurs occupent une place importante dans l’accompagnement du deuil. Mais, leur impact écologique peut être élevé lorsqu’elles sont importées depuis l’étranger ou cultivées sous serre chauffée.


Au sein de nos agences de pompes funèbres l’autre rive, nous encourageons les familles à travailler avec des artisans fleuristes locaux, à privilégier les fleurs de saison et, parfois, à remplacer les compositions jetables par des plantes en pot qui pourront être replantées par la suite.

Les obsèques éco-responsables par nos conseillers funéraires de l'autre rive

" En matière d'obsèques écologiques, nos familles sont très attentives aux choix de matériaux des produits et aux alternatives possibles. Il est important de faire le lien pour les guider vers des choix éco-responsables en conscience " Martine, dirigeante de l'agence l'autre rive de Tours.

Lexique des obsèques écologiques

Pratiques funéraires et modes de sépulture

  • Inhumation naturelle ou écologique : enterrement sans caveau ni béton, dans un cercueil biodégradable ou un linceul, permettant la décomposition naturelle.

  • Cimetière naturel ou cimetière écologique : espace de sépulture favorisant la biodiversité, sans produits chimiques, ni stèles en granit importé, souvent intégrés dans un cadre paysager.

  • Crémation écologique : crémation avec filtration renforcée des émissions, ou alternatives à basse consommation énergétique.

  • Humusation : transformation du corps en compost fertile par un procédé de décomposition naturelle accélérée.

  • Aquamation (hydrolyse alcaline / crémation à l’eau) : procédé utilisant l’eau et des produits alcalins pour réduire un corps à l’état de cendres, avec une empreinte carbone bien plus faible que la crémation traditionnelle. Pratique déjà active au Canada ainsi qu'aux Etats-Unis.

  • Cercueil en carton : alternative biodégradable aux cercueils en bois massif, nécessitant moins de ressources pour sa fabrication.

  • Linceul : tissu naturel (lin, coton, chanvre, etc.) utilisé pour envelopper le corps directement, évitant le cercueil. (très fréquent dans le rite musulman et lors d’un rapatriement car il est interdit en France d’inhumer sans cercueil.)

Matériaux et objets funéraires                                                              

  • Urne biodégradable : urne conçue pour se dissoudre naturellement (en terre ou en mer), pouvant parfois également contenir une graine pour faire pousser un arbre par la suite.

  • Monument funéraire écologique : pierre tombale locale ou en bois, ou encore absence de monument pour limiter l’impact environnemental.

  • Thanatopraxie sans produits chimiques : soins de conservation du corps sans l’usage de substances toxiques.

  • Fleurs locales et de saison : alternatives aux fleurs importées ou traitées, avec une préférence pour les compositions sans mousse synthétique.

Cadre éthique et réglementaire

  • Empreinte carbone funéraire : mesure des émissions de CO₂ liées aux différentes pratiques funéraires.

  • Développement durable : intégration des dimensions environnementale, sociale et économique dans le secteur funéraire.

  • Éco-conception : conception de cercueils, urnes ou monuments visant à réduire leur impact écologique dès la fabrication.

Symboliques et alternatives

  • Forêt cinéraire : espace boisé où les cendres sont déposées au pied d’un arbre, souvent identifié par une plaque discrète.

  • Arbre du souvenir : plantation d’un arbre en mémoire du défunt, parfois lié à la dispersion des cendres.

  • Cimetière participatif / communautaire : espaces gérés collectivement, privilégiant l’entretien naturel sans produits chimiques.

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